Un travail minutieux pour préserver l'esthétique et la durabilité

Une opération de rejointoiement va passer par les étapes suivantes :

• Examen de la façade : le diagnostic de la façade est nécessaire pour vérifier l’état des joints et anticiper des travaux de réfection. On notera que le rejointoiement peut fragiliser une façade. Auquel cas, il faudra renforcer le mortier pour assurer la stabilité de la maçonnerie.
• Dégarnissage des joints : un rejointoiement débute nécessairement par un déjointoiement (ou dégarnissage). Les joints sont dégarnis en profondeur (on gratte sur une profondeur égale à deux à trois fois la largeur du joint). On peut utiliser un calage pour éviter que le retrait des joints n’abîme le mur. Notez qu’on ne retire jamais la totalité des joints, pour ne pas fragiliser l’ouvrage. Le rejointoiement se fait donc au fur et à mesure de l’opération.
• Nettoyage des joints : après le piochage des joints, on procède à un soufflage, pour bien les nettoyer et éliminer les poussières avant rejointoiement.
• Garnissage des joints : le garnissage des joints se fait généralement à la main (mais il arrive de le réaliser par projection). On utilise un mortier dosé sur place et adapté au matériau du mur. On choisit également la couleur du mortier en fonction de la couleur du mur. La plupart des façades anciennes nécessitent des mortiers à la chaux, qui laissent le matériau respirer. On s’assure que le joint ne soit pas trop profond ou trop saillant.
• Finitions : en finition, on s’assure que le travail n’a pas abîmé le mur, et on élimine les projections et éclaboussures réalisées durant le rejointoiement, pour laisser une façade propre. Les finitions sont généralement réalisées à la brosse.